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Gérard Lartigue écrit:
l'Aéropostale a été forgé par Marcel Bouilloux-Lafont

SCULPTEUR GÉRARD LARTIGUE
Dans sa première carrière de peintre, l’artiste cherchait déjà, par le corps humain, à dépasser la présence figurative pour atteindre cet au-delà qui touche au temps, à l’intangible, aux liens entre la matière et l’esprit.
Gérard Lartigue a exposé en France, en Suède, en Espagne, au Mexique, à Cuba et aux Etats-Unis. Il se consacre à l’art depuis trente ans. Il vit près de Toulouse, à Muret. Son atelier est dans l’ancienne briqueterie.





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Publié le 06/10/2017
Le sculpteur Gérard Lartigue et les pionniers de l'aéropostale au «Grand Balcon»

«Qui sait aujourd'hui que le nom de l'Aéropostale a été forgé par Marcel Bouilloux-Lafont? (images ci-contre) C'est un peu mon préféré depuis que j'ai appris qu'il avait sauvé la ligne postale Toulouse-Saint-Louis du Sénégal en la rachetant à Pierre-Georges Latécoère. Il lui a donné alors le nom de Compagnie Générale Aéropostale et le nom d'Aéropostale est resté»

Fin septembre, à l'hôtel mythique le «Grand Balcon» avait lieu le vernissage de l'exposition «Les Pionniers de l'Aéropostale» de Gérard Lartigue. Après les portraits d'écrivains, exposés à la librairie Ombres blanches en 2015 et celui de Michel Houellebecq l'an passé, Gérard Lartigue a souhaité magnifier les héros de l'Aéropostale. Avoir à deux pas de son atelier (l'ancienne briqueterie Ronde Oustau), le monument de Clément Ader, ne pouvait que l'amener, à la veille de la célébration à Toulouse (en 2018), du centenaire de la naissance de l'Aéropostale, à s'associer à cet hommage.


Entouré de Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Didier Daurat, Henri Guillaumet, pour les plus connus, mais aussi de Maryse Bastié, Joseph Roig et Marcel Bouilloux-Lafont il a accepté de se confier : «Qui sait aujourd'hui que le nom de l'Aéropostale a été forgé par Marcel Bouilloux-Lafont? C'est un peu mon préféré depuis que j'ai appris qu'il avait sauvé la ligne postale Toulouse-Saint-Louis du Sénégal en la rachetant à Pierre-Georges Latécoère. Il lui a donné alors le nom de Compagnie Générale Aéropostale et le nom d'Aéropostale est resté». Cette exposition a déjà attiré bon nombre de noms de l'Aéropostale que l'artiste énumère: «Déjà depuis quelques jours, on a vu la petite fille d'Henri Rozès, des descendants de Saint-Exupéry et de Mermoz ou apparentés à ces noms». Il y en aura certainement d'autres car l'exposition est prolongée jusqu'au 12 octobre...




Et pour répondre à la question qu’on nous pose souvent: «Comment est né votre désir de participer à cet hommage?» Tout d’abord, nous devons l’idée à Gérard Antoine, qui a su attirer notre attention vers l’histoire de l’Aéropostale. Nous en avions déjà un aperçu grâce aux romans de Saint-Exupéry, dont Terre des hommes, ode à notre existence en tant qu’humains. Sa vision cosmique qui pouvait passer du macrocosme au microcosme dans un seul paragraphe et sa capacité à apprécier la beauté de la planète m’ont émerveillé. Puis, un jour, nous nous sommes rendu compte que l’histoire de l’Aéropostale était essentielle pour nous : notre travail en sculpture et en littérature depuis des années est centré sur la communication, la transmission, la mémoire. Or, la base de cette immense aventure était d’apporter le courrier d’un point de la planète à un autre. Les mots, au centre de tout. Ces hommes donnaient leur vie pour porter des lettres. Non seulement les humains ont commencé à voler, mais ils ont aussi commencé à communiquer beaucoup plus rapidement. Aujourd’hui, il nous paraîtrait étrange de devoir risquer une vie pour amener quelques mots d’un endroit à un autre, quand il suffit de taper sur son téléphone portable. Ces hommes sont les premiers à avoir créé des réseaux de communication entre les continents.
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