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Les pages sur l'Aéropostale
(1927-1933) et
son fondateur Marcel
Bouilloux-Lafont (maire
d'Etampes),
ne sont pas celles d'un roman d'aventure. Elles
constituent un recueil de témoignages
irréfragables de son HISTOIRE. Elles ont pour
objet d'informer objectivement le monde
aéronautique ou non, face aux nombreux détracteurs
systématiques éloignés de la réalité historique
profondément et honteusement travestie, truquée et
bafouée. L’aviation fut le
résultat d’une œuvre de foi. C’est pourquoi
elle a sa mystique, son apostolat, son
martyrologe (Michel
Faucheux)
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Docteur ès
lettres de l'Université de la
Sorbonne, exposé en 3 parties,
36 minutes
Marcel Bouilloux-Lafont, ce
personnage unique, généreux, flamboyant, non
seulement une véritable humanité mais encore une
secrète poésie... avec une opiniâtreté sans
pareil, ce maître d'œuvre... devint le patron d'une
plus importante entreprise aérienne mondiale ...
faute de temps, Mermoz n'apprendra à piloter qu'à une seule
personne
, mais quelle personne, Marcel Bouilloux-Lafont...
l'Aéropostale était devenue une sorte d'ambassade
volante avec ses succursales, ses aérodromes, ses
stations...stimulés par ses pionniers... 1/3...
l'enthousiasme de Marcel Bouilloux-Lafont était
illimité, cet homme d'action visionnaire cherchant
toujours à mieux servir la gloire et les intérêts
de la France... l'Aéropostale fut réduite à
pas grand chose par la France des partis et des
clans...l'administration française avait encouragé
Marcel Bouilloux-Lafont à s'endetter tout en lui
promettant de l'aider... ce fut le gouvernement
français, non pas les créanciers rassurés par la
progression des recettes, qui exigea le dépôt de
bilan... 2/3 ... ce manque de vision et de
patriotisme, on le retrouve aujourd'hui...un vif
sentiment de satisfaction nous saisit lorsque nous
apprenons que les héros de l'Aéropostale
continuèrent à vaincre les tempêtes sans toujours
recevoir leur solde durant la période de
liquidation... une œuvre plus qu'une affaire...
l'argent prêt à broyer tout sur son passage... tant
de haines se déchaîner contre la plus éclatante
réussite française à l'étranger... les ailes
françaises ne battirent pas complètement retraite
ainsi qu'en témoignent les prouesses techniques de
l'ingénieur Couzinet créateur de l'Arc-en-Ciel en
1929... aucun autre avion au monde était capable, à
220km/h de moyenne, de traverser deux fois l'océan,
de voler 700km avec un moteur en moins... (René
Couzinet, 1904-1956, une passion qui ronge
jusqu'à la moelle, version
anglaise) une affaire pour l'aviateur,
une simple affaire à expédier pour les politiques...
au défaitisme entretenu par certains politiciens
français répondait en revanche une fiévreuse
activité germanique... les anciens de la ligne
n'oubliaient pas de rendre visite à Marcel
Bouilloux-Lafont, ruiné, devenu aveugle qui leur
confia: "ce qui me pèse surtout c'est que le
désastre de l'Aéropostale provoqué par la
confiance dans la parole du gouvernement français
a entraîné la ruine d'entreprises prospères
constituées avec des capitaux français"... la
mort le surprit le 2 février 1944... Marcel
Bouilloux-Lafont à qui l'Aéropostale et les Ailes françaises
doivent tant... essayons d'imaginer la vie de cet
entrepreneur, de ce bâtisseur d'empire... plus
de 50 ans après sa disparition il est important de
perpétuer sa mémoire... en juillet 1937, sept
mois et demi après la disparition de Mermoz, Air
France et le ministère de l'Air signaient une
entente avec la Lufthansa, les Allemands qui
n'avaient pas réalisé le quart de l'œuvre accompli
par nos pilotes surent en tirer de justes
bénéfices.. (De
l'affairisme à la trahison,7 janvier 1932) 3/3 |
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Jean
Mermoz à Marcel Bouilloux-Lafont: "Vous êtes un
peu beaucoup des nôtres. Vous avez tenu à vivre bien
souvent l'existence d'un pilote de courrier. Vos trente
trois mille kilomètres aériens le prouvent. Vous avez su
partager nos enthousiasmes, comprendre tout ce qu'il y
avait en tout votre personnel de forces neuves… Vous
avez eu confiance en nous… et vous savez maintenant que
l'affection de tous vous est acquise" Discours
mai 1930 |
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Marcel Bouilloux-Lafont (maire d'Etampes)
qui a forgé l'AEROPOSTALE, n’est pas un "héros
oublié" de l’histoire de l’aviation: c’est un monument
enfoui sous les sables d’une bien étonnante amnésie...
Aéropostale, compagnie aérienne mythique qui, de nos jours encore, demeure présente dans tous les esprits, fut terriblement malmenée. Malmenée en son temps, par la concurrence, par le contexte économique, par les intrigues politiciennes... Malmenée encore pendant plus d’un demi-siècle après sa disparition et celle de son grand artisan, Marcel Bouilloux-Lafont. Le rideau n’est même pas tombé avec la mort misérable de ce dernier en 1944, car après que sa prestigieuse société ait été sacrifiée sur un autel sordide commença la seconde agonie de l’Aéropostale: celle de la falsification historique et de la désinformation. Après le discrédit et la ruine, Marcel Bouilloux-Lafont, qui avait réussi où Pierre-Georges Latécoère avait échoué, connut la pire des morts: celle de l’enfouissement dans les oubliettes de l’Histoire. Marcel Bouilloux-Lafont eut le triste privilège d’être mort trois fois: de la mise à mort de sa société en 1933, de son décès d’homme déchu dans un hôtel de Rio de Janeiro en 1944, et d’une coupable amnésie dont commence juste à se remettre actuellement le pays réputé être le berceau de l’aviation, alors que toute l’Amérique du Sud se souvient. L’Aéropostale, dont tout le monde connaît le nom, c’était lui. Cette Aéropostale, dont tant d’auteurs se gargarisent, a suscité une impressionnante quantité d’écrits. À de très rares exceptions près, ces auteurs ont souvent ressassé les mêmes omissions, les mêmes approximations, les mêmes fables. Bouilloux-Lafont n’est pas un "héros oublié" de l’histoire de l’aviation: c’est un monument enfoui sous les sables d’une bien étonnante amnésie contre laquelle s’était déjà manifesté Marcel Dassault en 1980. Guillemette de Bure étant la petite-fille de Marcel Bouilloux-Lafont, on était en droit de craindre un livre où la dévotion familiale prendrait le pas sur l’Histoire. En dépit d’un titre aux accents un tantinet racoleurs, nous sommes en présence d’un ouvrage puissamment documenté, à la rigueur historienne sans faille, permettant de jeter sur l’Aéropostale un œil neuf, bien éloigné de la romance à trois sous. Les secrets de l’Aéropostale ne se limite pas à la réhabilitation (justifiée) de Marcel Bouilloux-Lafont et de son œuvre: il balaie, documents inédits à l’appui, tout un fatras de légendes. Ajoutons à cela qu’il brosse un portrait sans concession du milieu politique délétère de l’époque, ainsi que de certains aspects peu connus de la scène internationale de l’entre-deux-guerres. À la fois passionnant et hautement édifiant, écrit d’une plume vive et alerte où pointe parfois un fleuret non moucheté, le livre de Guillemette de Bure, sans doute celui d’une vie, était attendu depuis de trop longues années. Il est sans conteste l’ouvrage sans lequel il sera désormais outrecuidant de parler de l’Aéropostale sans l’avoir lu en profondeur. Ce volume est enrichi de très nombreuses notes regroupées en fin de chapitre, d’annexes judicieuses (dont une chronologie, une impressionnante bibliographie, des index de noms de lieux , de sociétés et de compagnies), et agrémenté d’un cahier de seize pages de photos souvent inédites, la plupart issues de la collection de l’auteur ou des Archives Nationales Argentines. SOURCE |
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D E V
O I R D E M
É M O I R E et
de
V É R I T É
«En
France une partie de l'héritage déposée sur l'autel
du sacrifice»
Musée canadien des civilisations rend hommage à L'aéropostale et à Marcel Bouilloux-Lafont Cérémonie d’hommage à Marcel Bouilloux-Lafont, le 7 décembre 2012 à Rio avec l'inauguration d'une plaque
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et contrairement à tout ce qui écrit, Marcel Bouilloux-Lafont n'était pas installé au Brésil, il était maire d'Étampes, un des berceaux de l'Aviation française. |
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LIGNE AERIENNE - FRANCE-ARGENTINE - AUX MARTYRS DE L’AIR Premier
courrier
100% aérien de Toulouse à Santagio du
Chili 11-15 mai 1930
En images le groupe, réalisations, publicité trompeuse... |
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En dépit du soin apporté à la rédaction de ces pages, il est toujours possible qu'une erreur se soit glissée. Je vous remercie de me faire part (cliquez sur l'icône E-MAIL) de toute anomalie, afin de pouvoir la rectifier dans les meilleurs délais. Pour coller à la vérité et respecter la mémoire, tous les textes viennent de la presse, revues, livres de l'époque concernée (aucun colportage). Il est possible que certains, texte ou image, n'appartiennent pas au domaine public. Dans ce cas merci de m'indiquer le fonds documentaire concerné et les propriétaires de l'œuvre afin que je fasse le nécessaire. Je remercie Frédérique Sciore qui m'a transmis ses archives sur Aeroposta Argentina créée par Marcel Bouilloux-Lafont avec le gouvernement argentin le 5 septembre 1927. «L'Aeroposta Argentina, une équipe dont les pilotes méritèrent d'être classés parmi les grands pilotes civiles de l'aviation mondiale... ils tracèrent les premières épisodes de l'histoire aéronautique de leur patrie. Jean-Gérard Fleury dans La Ligne». |
Aéronautique.
La règle officielle qui lie les 4 compagnies ci-contre
a été "TOUJOURS
ALLER VOIR". Deux personnages légendaires l'ont
imposée. Didier Daurat pilote, fin été 1919, puis chef d'exploitation (1920-1948) et, Raymond Vanier (pour lui "ALLER VOIR ET INSISTER"), pilote puis chef pilote de 1919 à 1959 . C'était leur minima*. *minima, valable pour toutes les autres compagnies: ensemble de valeurs qui permet à un avion de se poser, visibilité, plafond des nuages, équipement avion, infrastructure de la piste, qualification équipage. Sans oublier, Joseph ROIG qui a démontré la viabilité des lignes Casablanca-Dakar et Rio de Janeiro-Buenos Aires |
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Bouilloux-Lafont
428 -Mermoz
647 |
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Aéropostale |
212
[France-aviation]
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Marcel
Bouilloux-Lafont |
13 |
Jean
Macaigne |
51 |
Mermoz |
162 |
Latécoère
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135 |