Jean LE DUFF (1902-1940) Carrière mouvementée.
|
|||
Elisée Philippe NEGRIN (1903-1931) biographie
|
|||
Julien Arthur PRANVILLE (1894-1930) biographie Technicien, il est l'adjoint de Daurat après être entré chez Latécoère en 1923, comme ingénieur de l'exploitation à Toulouse. Il périt dans le Rio de la Plata le 10 Mai 1930 en mission officielle, avec l'équipage du Laté 28, le Chef Pilote Elisée NEGRIN, le Radio-Navigant PRUNETTA et un passager brésilien, alors qu'il venait accueillir à NATAL l'hydravion transatlantique ayant permis le premier courrier 100 % aérien entre la France et les pays d'Amérique du Sud : Tout comme le pilote NEGRIN, Julien PRANVILLE avait donné son coussin pneumatique au passager brésilien pour lui permettre de gagner le rivage mais ce dernier, probablement perdu dans la nuit n'y parvint pas. |
|||
Jules COSTA (1901-1944) Né le 28 nov 1901
à Venaco en Corse. Il effectua son service militaire dans la Marine
Nationale en qualité de Quartier Maître Radiotélegraphiste. Il est
engagé à la Cie Générale Aéropostale en 1927 en tant que monteur
radio. Il fut le premier radio navigant sue les Laté 28 sur il vola
jusqu'en 1929, date à laquelle il fut chargé de procéder au montage de
différentes stations radio fixes en Afrique. C'est au cours d'une de ces
missions, en août 1929, qu'il fut, avec l'équipage de l'avion qui le
transportait, Reine et Rolland, fait prisonnier pendant un mois par les
Maures à la suite d'un atterrissage forcé dans le désert. Source: L'Amicale des Pionniers des Lignes Aériennes LATECOERE-AEROPOSTALE |
|||
Le 27 novembre
1940,
un vol de routine est programmé de Marseille à Beyrouth via Tunis. Il y
a à bord une belle brochette : Guillaumet, excusez du peu, Reine qui a
traîné ses guêtres à Casablanca et en Amérique du Sud, Le Duff,
Franques, Montaubin et d'autres passagers dont Jean Chiappe qui va prendre
ses fonctions de haut commissaire à Beyrouth. C'est la guerre mais tout
de même en Méditerranée on est loin du front. Le Farman s'approche
d'une zone reportée dangereuse près de Malte et soudain l'équipage voit
devant lui une bataille navale. Guillaumet vire trop tard, lance un
message : "sommes mitraillés, avion en feu... "J'ose espérer
que l'obus n'était pas britannique "... il le fut pour l'histoire
alors qu'il était... italien Des précisions En 1940, le 27 Novembre, décolle de Marseille–Marignane, à destination de Bizerte et Beyrouth, le Farman 222, F-AROA, quadrimoteur. Le pilote est: Guillaumet. Les passagers sont: le nouveau Haut Commissaire au Levant, Jean Chiappe et le Capitaine Nicolas. Le vol doit passer par Bizerte, puis continuer vers le Moyen-Orient. Sur sa trajectoire une bataille aéro-navale vient de commencer. Un équipage (Codos), le matin même, venant de Bizerte, avait atterri à Marignane après avoir largement contourné la zone des combats. A la station de goniométrie de Tunis, mon père, opérateur gonio, prend son service un peu avant midi. Il prend connaissance des consignes, et des veilles d’aéronefs à assurer. Il y a, en particulier le Farman de M. Chiappe. A 11.00 TU, il prend son quart. Quelques minutes se passent, employées à la vérification du gonio et de son lever de doute. Voici ce que mon père racontera à Alain Decaux, historien, 30 ans plus tard: - A 11.05 TU, brutalement, une émission se fait entendre pour me signaler quelque chose d’horrible: "…sommes mitraillés feu SO"I" ( un i: 2 points, peut-être le commencement d’un S: 3 points), c’est-à-dire SOS". Mais plus rien ne sera capté par le collègue opérateur de Bône et moi-même. Seulement pendant ce court instant d’émission, nous avions pu relever les gisements de ces signaux émis par une main sûre, jusqu’à l’ultime seconde…Quelques secondes d’attente, puis j’appelle Bône pour lui demander son relèvement et lui donner le mien. Laconiquement, des chiffres , que chacun de nous reporte sur la carte pour triangulation. Nous faisons le point, pour ma part je le transmets via mon Chef de service pour les autorités compétentes qui ont alerté Bizerte immédiatement. Pendant toutes ces opérations, le casque sur la tête, je n’ai entendu que des avions italiens qui rentraient sur Cagliari, et tout cela à l’origine nous donnait les mêmes gisements. C’est alors que le drame était déjà clair pour nous, puis devient certain, lorsqu’un avion italien transmit à Cagliari avoir abattu "un gros appareil inconnu"; dans l’après-midi, Radio Rome confirmait l’information, ce dont il n’a plus été question les autres jours, sachant qui était à bord. On peut dire, du fait de la transmission sur 333 Khz (fréquence internationale) que l’avion italien avait un radio à bord. C’était donc un chasseur-bombardier ou un bombardier.Aucune mention de la nouvelle n’a été retrouvée dans les archives de Radio Rome. Quand au P.V. des communications de la station gonio de Chott Bahira (Tunis), émargé par mon père, il fut "récupéré" le jour même et ne fut pas mis aux archives de la station. Il fallait pour l’histoire, que le Farman ait été abattu par les Anglais et non par les Italiens. source Plaute kanjara_chez_free.fr |