ELISEE PHILIPPE
NEGRIN source retour
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- Après
ses études et l'obtention du Brevet, s'initie à la mécanique, en
voulant devenir pilote aviateur, à l'Ecole HANRIOT de
MOURMELON-LE-GRAND le 10 avril 1922, après avoir travaillé en
qualité d'ajusteur aux Usines PEUGEOT à ISSY-LES-MOULINEAUX.
- Brevet de Pilote Militaire N° 19170 le 21/11/1922 Engagé
volontaire par devancement d'appel le 29 Novembre 1922.
- Affecté au 37ème Régiment d'Aviation, et détaché au Centre
d'lnstruction d'lSTRE Affecté à CASABLANCA le 19 Avril 1923,
après une affectation à la 6ème escadrille .Est nommé Sergent le
5 Septembre 1923 et affecté à la 7ème Escadrille à KASBA-TAD...LA???
Cité à l'Ordre de la Colonne en 1924, à l'Ordre des T.O.E. en
1925, puis à l'ordre du Corps d'Armée, il reçut la Croix de
Guerre des T.O.E. avec étoile de Bronze, de Vermeil et Palme.
Pendant la guerre du RIF, effectue 190 missions de guerre,
(plusieurs avec le Commandant Mézergues, As
de l'air tombe au Maroc, dont il fut le copilote)
- Quitte l'Armée en Janvier 1926 avec 550 heures de vol, ses
citations le présentant comme un "volontaire permanent pour les
missions périlleuses et comme un passionné de vol
- Brevet de Transport Public n° 0916 le 19 Février 1926, avec
lequel il entre aux Lignes Aériennes LATECOERE à TOULOUSE.
- Affecté aux essais et à la réception d'avions nouveaux (Laté
17, 22, 25, 26, 28) en Janvier 1927
- Les 10 et 11 Octobre 1927, effectue avec Jean MERMOZ le vol
sans escale TOULOUSE-.. `SAINT-LOUIS DU SENEGAL.
Ayant obtenu le Brevet de navigateur n° 118, il reçoit, en même
temps que Jean MERMOZ la Médaille d'Argent de l'Encouragement au
Progrès, le 12 Février 1928.
- Est nommé Chef d'Aéroplace à BUENOS-AIRES en Décembre 1929, en
remplacement de Jean MERMOZ revenu en France pour la préparation
du premier courrier entièrement aérien FRANCE - AMERIQUE DU SUD
- Au début de 1930, effectue la première liaison aérienne
BUENOS-AIRES - RIO GALLEGOS (Terre de Feu).
1931/10/29
source
...cité à l'ordre de la nation M. Negrin. «... accident survenu
le 9 mai 1930, près de Montevideo, alors qu'il se rendait
à Natal pour ramener le premier courrier aérien
France-Amérique du Sud que devait lui remettre Mermoz après
avoir traversé l'Atlantique Sud de Saint-Louis-du-Sénégal à
Natal.»
1928/01/21
source
AÉRONAUTIQUE - Sur la ligne Touiouse-Casablanca - Le 15 janvier
dernier, l'avion-courrier Laté 25 de la Compagnie générale
aéropostale, piloté par Negrin, partait de Casablanca à 6 heures
15 et arrivait à Toulouse le jour même, à 17 heures 45, couvrant
en 11 heures 30 les 1,845 kilomètres du parcours, a une vitesse
horaire d'environ 160 kilomètres, y compris les arrêt
obligatoires aux escales. Il y a lieu de signaler que ce voyage
fut accompli dans de très mauvaises conditions atmosphériques,
par une pluie torrentielle et un vent violent sur la plus grande
partie du trajet. D'autre part dans cette période de l'année où
les jours sont particulièrement courts, le départ et
l'atterrissage se firent la nuit sans aucun incident sur les
aérodromes de Casablanca et Toulouse, spécialement aménagés à
cet effet. Cette belle performance met en relief,outre la valeur
professionnelle du pilote, auquel il convient de rendre hommage,
les qualités du nouveau matériel qui équipera, très
prochainement, en totalité. la ligne aérienne France-Amérique du
sud.
JULIEN ARTHUR
PRANVILLE
Né le 7 Mars 1894 à PARIS, rue de Steinkerque - 18ème.
- Issu d'une famille de condition très modeste, élève de l'école
Communale de la rue Saint-Louis en l'île et déjà remarqué par
ses maîtres, boursier de la Ville de PARIS pour entrer au Lycée
Charlemagne où il fit de très brillantes études jusqu'à Math
élémentaires.
- Toujours prix d'excellence de ses classes, son intelligence
très vive lui permit de compenser le handicap social fortement
marqué à cette époque, et d'accéder comme il le méritait aux
plus hautes études: Maths Spéciales et préparation à l'école
Polytechnique au Lycée SAINT-LOUIS, il était reçu 6ème au
concours d'entrée de 1914. Mobilisé
comme Aspirant d'Artillerie, il fit les premières années de la
guerre dans I'Artillerie de tranchée, blessé avec citation, il
obtient sa mutation dans l'Aviation en 1916, mais sa vue non conforme ne lui permit que
d'être nommé sous-lieutenant d'Observation.
Mille
mètres, le Breguet survole Carcassonne. Julien
Pranville, n'ayant pas la place pour s'asseoir, est
debout contre le dossier du siège pilote. Il se hausse
sur la pointe des pieds pour ne rien perdre du paysage.
Devant, les Pyrénées resplendissent. Le Canigou est
étincelant. A la demande de l'inspecteur enthousiasmé,
le pilote frôle ses pentes. Ripoll, Vich,
Barcelone au loin. L'avion traverse la ville entre le
Tibidabo et Montjuif, puis descend assez vivement pour
se poser au Prat de Llobregat où l'on attend avec
impatience les pièces de rechange qu'il apporte.
L'avion-cargo se devant la baraque d'escale. Verdier
descend, serre des mains. On roule un escabeau
pour permettre au petit inspecteur de s'extraire de
l'avion d'abord, de son immense peau de bique et de ses
chaussures fourrés ensuite. Enfin, il apparaît sans tout
cet accoutrement, petit, tout petit, minuscule.
Présentations. Quand il apprend qu'il doit inspecter son
escale, le chef de base se renfrogne. Hum...
Julien Pranville aura du mal à se faire adopter. Le matériel pour Barcelone est descendu, examiné, contrôlé. Révision rapide de l'avion, remplissage des réservoirs, vérification de l'huile. Prêt, en route. A nouveau serrement de mains. - Merci, dit Pranville. J'ai fait avec un très beau vol, je ne pourrai oublier cette vision des Pyrénées. Puis: "Attention. Même sans moi et sans tout ce qu'on descend ici, je crois bien que vous êtes encore en surcharge." Le pilote le regarde étonné. "Tiens ce petit inspecteur, il n'a ni les yeux, ni les oreilles dans sa poche. Il a donc parfaitement compris les conditions dans lesquelles il s'embarquait à Toulouse." source |
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