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LE GROUPEMENT DES PASSIONNES DE JEAN
MERMOZ vous présente ses meilleurs voeux
pour 2014
Restaurer la tombe de la famille Mermoz, être «Membre Soutien» (gratuit), 250 inscrits au 1er janvier 2014 |
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Marcel
BOUILLOUX-LAFONT, le patron de l'Aéropostale, écrit en
1933 ..." je m'explique dans toute son ampleur, la
noblesse de caractère de Jean, qui m'avait frappé dès les
premiers jours où je l'ai connu, et qui constitue un
anachronisme dans les temps que nous vivons. L'affection
profonde et fraternelle que j'ai pour lui s'en est encore
accrue "... lepeps
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Le Commandeur par J Kessel |
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C'est le
Général Denain, alors colonel, qui parrainera Mermoz![]() |
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Pourquoi
l'Arc En Ciel? DECLARATION DE RENE COUZINET SUR LE
PREMIER VOL TRANSATLANTIQUE DE L'ARC-EN-CIEL
(un trimoteur Couzinet 70) le 16 janvier 1933. " Le vol que nous avons effectué et
que nous allons bientôt terminer avait pour but un
voyage d'études sur le parcours d'une des plus
belles lignes aériennes du monde, celle allant de
France-Amérique du Sud sur les deux tronçons
terrestres et avec des avisos, petits bateaux de 50
mètres de long qui effectuent la traversée de
l'Atlantique de Dakar à Natal en quatre jours. L'Arc
en Ciel est surtout destiné à se substituer aux
avisos pour la traversée ". Des retards aux escales
sont dus à l'état des terrains inaptes à des avions
d'un tel tonnage, " 4 ou 5 fois plus élevé " que
ceux de la ligne actuelle. Couzinet explique " la
supériorité incontestable sur l'hydravion de l'avion
trimoteur terrestre rapide pouvant voler avec un
moteur quelconque stoppé et dans lequel on peut
accéder, surveiller et réparer les moteurs en plein
vol " ; il en détaille les avantages, précise que sa
vitesse de croisière est de 236 kmh., qui sera
augmentée pour permettre de traverser l'Atlantique
en 10 ou 12 heures... " Mon appareil s'est comporté
admirablement et Mermoz en est entièrement satisfait
", malgré les orages violents et la foudre ; la
liaison télégraphique a été excellente... Couzinet
complimente MERMOZ, " qui joint à ses qualités
morales et techniques une connaissance parfaite de
la ligne dont il a été un premiers animateurs ", et
tout l'équipage : les pilotes CARRETIER et MAILLOUX,
l'ingénieur radio MANUEL, le chef mécanicien JOUSSE
; lui-même a participé au vol : " l'on ne peut
fournir du bon matériel pour une ligne que si le
Constructeur a parcouru cette ligne et a connu,
comme je l'ai fait ces temps derniers, les heures
pendant lesquelles il sent vivre et travailler sa
machine "... Il faut maintenant aménager les
terrains et organiser la ligne pour mettre Buenos
Aires à 50 heures de Paris...
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Mermoz (fin 1934 ?): Comme je l'ai déjà
dit il n'existe en ce moment pour moi ni avion ni
hydravion sur l'Atlantique Sud. Je suis prêt à prendre
l'un comme l'autre sans m'arrêter à une question de
formule. J'ai tenu simplement à mettre certaines choses
au point à formuler des idées sur un avenir plus ou
moins immédiat ".
Puis Mermoz revient sur l'avantage de l'avion qui " a toujours été en tête du progrès aéronautique. L'avion va plus vite plus haut et plus loin que l'hydravion. Il l'a prouvé dans maintes expériences par maints records. À l'heure actuelle il n'y a pas d'hydravion capable de battre l'avion quant à la vitesse, le plafond, la charge utile emportée, le rayon d'action et il faut bien penser que si l'hydravion gagnait en qualités techniques, celles de l'avion augmenteraient proportionnellement dans le même ordre de grandeur ". En cas d'amerrissage forcé, l'avion offre plus de sécurité que l'hydravion... " On peut donc reconnaître à l'avion un rôle important à jouer dans la solution d'un problème qui exige la plus grande charge utile à emporter pour un maximum de rendement économique et de vitesse. [...] Je pense d'abord qu'un avion marchant à 300 km à l'heure grâce à sa finesse, à son hélice à pas variable et d'ici peu à son compresseur a moins de chance de panne et d'incident de vol en 7 ou 10 h. de traversée qu'en 20 ou 23 h. de vol. Quand l'hydravion fera du 300 km à l'heure, l'avion fera du 400 km. Il restera toujours moins longtemps au-dessus de la mer, et cela, c'est déjà la première sécurité. Dès que l'Ile Fernando-de-Noronha va posséder sa piste de départ [...], il faudra sept heures pour aller de Praïa îles du Cap Vert à Noronha. Si un avion terrestre bi ou trimoteur est calculé pour voler à pleine charge avec un des moteurs stoppé, je doute fort qu'il ne puisse rejoindre étant à mi-route l'une ou l'autre de ses escales : au maximum en 3 h 30 de vol. Lorsque les hélices à pas variable seront définitivement au point, pourquoi un trimoteur, ne serait-il pas calculé pour au départ n'être autre chose qu'un bi-moteur emportant son troisième moteur stoppé avec une hélice au pas complètement effacé comme secours ? "... Et il conclut : " La technique aéronautique fait de tels progrès et les possibilités d'avenir sont si vastes que l'on doit se détacher de plus en plus de la crainte de venir au sol ou à l'eau malgré soi. Il ne faut pas préjuger de garantir une sécurité complète. Il n'y aura des sacrifices à consentir quoi que l'on fasse pour les éviter. Ils sont trop à l'abri des raisonnements et des discussions pour que l'on s'y attarde. Mais avec une infrastructure solidement établie, une organisation météorologique et radio goniométrique solide, si les compagnies de navigation maritime s'intéressent davantage au sort des traversées aériennes transatlantiques, on peut envisager l'avenir avec sérénité ". |
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TOP | ![]() Paris 12 février 1928,
Diplôme délivré par la Société d'Encouragement au Progrès décernant la Médaille d'honneur en argent à Jean MERMOZ, "Pilote Aviateur à la Compagnie Générale Aéropostale" |
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"LE SYNDICAT D'ADMIRATION MUTUELLE" | ||||||
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Le domicile de Mermoz en 1934 | 44
avenue de Saint-Ouen, Paris |
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