La culture du savoir
Les ouvrages sur l'Aéropostale ont généralement de quoi susciter
la méfiance, tant ils véhiculent souvent approximations,
omissions coupables et amalgames hasardeux. (source)
4 types: contact
➀-
L'auteur fait des recherches approfondies comme dans une thèse.
Le livre est du type livre-thèse. Exemple
LES SECRETS DE L’AÉROPOSTALE - LES ANNÉES BOUILLOUX-LAFONT
1926-1944 de Guillemette de Bure
➁-L'auteur,
séduit par l'aventure de l'Aéropostale, s'appuyant sur ce qui
est déjà écrit, romance au service de la vérité. Il sait
regarder, il visionne, il fouille, il analyse. Le livre emporte
et émotionne le lecteur.
➂-L'auteur
a été acteur; il relate son vécu, ses souvenirs avec plus ou moins
bien de réussite. Cet auteur est à respecter. Le livre est
intouchable.
➃- Les livres à trois
sous sur l'Aéropostale pour L'HISTOIRE
*L'auteur fait son marché, il vole des faits
historiques à droite et à gauche. Une seule règle: les
phrases doivent s'accorder avec les précédentes et ne pas
jurer avec les suivantes , le reste importe peu. Au
diable la vérité, il ment, il faut se
vendre.
*La culture du non
savoir, de la fausse vérité, du superficiel, du "je sais
tout sur tout"
*Le livre de mauvais genre qui trompe l’ignorant, qui
dégoûte l’homme instruit, qui gâte l’histoire par la
fiction et la fiction par l’histoire.
L'auteur, au mépris de la
vérité, fait place à l'imposture à la prose et à l'élégance.
Selon les nécessités et intérêts du moment, nombreux sont les
auteurs qui tronquent l'histoire de l'Aéropostale (et de
l'Aviation) en la modelant à leur guise, copiant des histoires
elles-mêmes copiées, au mépris de tout droit. Quant au roman
historique, avec prétentions
historiques, où l'auteur s'approprie certaines pages
d'histoire et de légende, entre roman et histoire,
où est la marge, et où est le centre? Le livre est un brassage
de vérités, de vérités mal comprises, de mensonges et de
documents inédits souvent pour l'auteur. Le roman historique sur l'Aéropostale est un
mauvais genre: il trompe l’ignorant, il dégoûte
l’homme instruit, il gâte l’histoire par la fiction et la
fiction par l’histoire. Il est inclassable, sinon dans les livres à trois
sous. C'est quoi? Un libellé, un épigramme, une satire, une
critique, une diatribe, une caricature, une moquerie, une
raillerie, un pamphlet, un reproche, une attaque, une
agression, une charge, une catilinaire, une philippique, un
réquisitoire ou tout à la fois. Trompeur, le livre prend
malheureusement au piège les lecteurs non avertis.
Quand PPDA
(Patrick Poivre d'Arvor, roi
nègre, -Bernard Marck?-,
roi du plagiat) ressasse la légende:
- Latécoère disait à propos de l'Aéropostale, "J'ai
refait tous les calculs notre idée est irréalisable. Il
ne nous reste qu'une seule chose à faire: la réaliser"!
PPDA: Pour moi, c'est une des plus belles
phrases qui puissent exister (source);
sait-il ce qu'il écrit? Sait-il que Latécoère ne
pouvait pas dire cela à propos de l'Aéropostale
puisqu'il ne l'a pas créée et que le mot n'existait même
pas, l'Aéropostale ayant été créée en avril 1927 par
Marcel Bouilloux-Lafont.
Les
mensonges
(entretenus encore aujourd'hui) Une vérité & ETC.
...
Peut-on écrire des romans historiques? par Françoise
Chandernagor
Exemple
le règne de la glaciation... La
ligne Latécoère-Aéropostale qui n'a jamais
existée Autre
exemple où le critique se demande si l'auteur sait ce
qu'il écrit
Edmond
Petit écrit dans la préface du livre de Raymond Danel,
"Les Lignes Larécoères" 1986
«On ne fait pas l'histoire avec des
adjectifs de ciel bleu, des mécaniciens fidèles, des
appareils merveilleux, et des hommes admirables mais avec
des dates, des chiffres, des noms, des lieux. Il faut
choisir entre le roman et le document. Il y a des pièges à
éviter, par exemple ceux soigneusement préparés et propagés,
des «premières», les légendes des photos recopiées tant de
fois par des non-spécialistes et finalement remplies
d'erreurs. Il faut manipuler avec prudence les collections
des journaux; il faut considérer avec circonscription tous
les ouvrages, même ceux qui ont fait l'histoire et qui l'ont
écrite ensuite. Comment se fait-il que Mermoz, Daurat et
Massimi ne soient pas d'accord sur certaines dates, sur
certains types d'appareils, sur certaine parole qui, du
coup, n'est peut-être plus historique? De même rencontre-ton
des erreurs de gros calibre dans des livres devraient nous
inspirer confiance. Un auteur, respectueux d'un autre qui a
déjà traité le sujet et qui lui-même a recopié l'erreur d'un
précédent peut ainsi participer à la propagation d'une
légende, qui, bientôt remplacera la vérité historique.»
*Quant aux journalistes il y a les vrais
(rares comme Géo Ham, qui, en 1932, raconte "Comment,
en huit jours, le courrier est acheminé de Toulouse à
Santiago" ) et les autres
(nombreux)