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AEROPOSTALE |
CONTACT |
Avril 1931 |
CRISE
FINANCIÈRE DANS LES TRANSPORTS
AÉRIENS
ECHEC DE LA COLLABORATION FRANCO-ALLEMANDE Bien que
l'organisation d'un service aérien
régulier entre l'Europe et l'Amérique du
Sud constitue déjà depuis des
années un des principaux buts de la politique
aérienne allemande pour des raisons
économiques et politiques, la réalisation
de ce projet ne semble pas encore maintenant possible
avant longtemps.
C'est d'autant plus regrettable que les Français ont organisé déjà depuis le début de mars 1928 un service régulier à l'aide d'avions, d'hydravions et de bateaux rapides (avisos) sur la ligne Toulouse-Casablanca-Dakar-Iles du Cap-Verl-lle Fernando-de-Noronha-Pernambouc-Rio-de-Janeiro-Buenos-Ayres, d'une longueur de 12.235 kilomètres, qui fonctionne aujourd'hui d'une manière parfaite et sûre. A cet égard, il convient de rappeler que dans les projets de la Lufthansa, qui a effectué en 1930 avec le Syndicat Kondor 14 voyages d'étude entre l'Allemagne et les Iles Canaries, d'une part, Fernando-de-Noronha et Rio-de-Janeiro, d'autre part, la liaison entre l'avion et le bateau rapide joue un certain rôle. La Compagnie Générale Aéropostale, qui exploite le service aérien français vers l'Amérique du Sud, a éprouvé de sérieuses difficultés de paiement ces temps derniers. Les dettes non couvertes doivent s'élever à environ 32 millions de marks. Immédiatement après l'effondrement de l'Aéropostale, Farman a proposé par un intermédiaire à la Deutsche Lufthansa d'exploiter la ligne sud-américaine en commun avec les Français, c'est-à-dire avec une participation aux frais de 50 à 60 %, ainsi qu'aux dettes de l'Aéropostale. Cette collaboration franco-allemande dans les transports aériens, principalement sur une des lignes aériennes les plus importantes du monde entier, eût été d'une importunée considérable pour l'avenir: non seulement au point de vue du monopole actuel des Français —sur la ligne sud-américaine— (l'Aéropostale possède également le monopole pour les atterrissages intermédiaires aux Açores sur la route aérienne vers l'Amérique du Nord), — non seulement aux points de vue politique el politico-économique, car les perspectives les plus favorables eussent été ici permises, mais également au point de vue financier, les dépenses de la Lufthansa et le coût de l'expérience eussent été épargnés dans une telle mesure que les 10 millions de marks nécessaires à l'exploitation commune de la ligne, c'est-à-dire pour la coopération, eussent été payés largement en retour. Comme la Lufthansa ne dispose cependant pour 1931 dans le budget du Ministère des Transports que de 18,8 millions de marks, l'offre dut malheureusement être refusée. C'est pourquoi la réalisation d'un projet de service aérien vers l'Amérique du Sud est reporté de nouveau à une date éloignée. Ceci n'est certes pas dans l'intérêt des transports aériens allemands et de l'Aéronautique, auxquels une possibilité d'extension aéropolitique était offerte, possibilité qui ne se reproduira jamais dans des conditions aussi aisées et avantageuses. Car à quoi servent, en fin de compte, tous ces superbes raids et Voyages d'étude, à quoi nous sert donc cette grande appréciation de l'étranger de la régularité et la sécurité de fonctionnement de notre navigation aérienne, si partout à l'étranger nous devons arriver après les autres, lorsque l'organisation de nos lignes dans le trafic aérien mondial est toujours en retard d'un an sur celle d'autres pays? (Berliner Herold.) |
Original
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-Dès le 5 avril 1931,
le Dr Eckener était à Paris pour chercher un
endroit propice à l'établissement d'une
station d'atterrissage pour ses Zeppelins.... -La lettre de Marcel Bouilloux-Lafont au Dr Eckener du 26 mai 1931. ...vous avez chez nous des amis fidèles... Nous sommes, docteur Eckener, de vieux adversaires; vous rappelez-vous notre rivalité d'il y a cinq ans à Buenos-Aires, lorsque vous êtes accouru d'Allemagne à la nouvelle du contrat que venait de nous signer l'administration des Postes argentines?... |
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AUSSI
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-Le but
à atteindre est de faire perdre à la
France le bénéfice de son avance.
-La création d'une «communauté d'intérêts» franco-allemande pour le trafic aérien, qui aboutirait à la création d'une Société commune dirigée par le Dr Eckener, du coté allemand, et par M. Latécoère (7 janvier 1932, faire passer dans des mains allemandes nos positions aériennes en Amérique du Sud). |
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Octobre 1932
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Une Maffia au service de l'Allemagne: DE L'AFFAIRISME A LA TRAHISON OU L'ON DÉCOUVRE TOUTE UNE MAFFIA AU SERVICE de L'ALLEMAGNE |
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Janvier 1933 |
CHANTS DE SIRÈNES SUR
LE ZEPPELIN (louches
tractations) |
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Février 1933
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Contre l'aviation française. (Tuer l'aviation
française pour permettre au zeppelin et
à la Lufthansa de cueillir les fruits du labeur
et de l'héroïsme français) |
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