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Chaque compagnie aérienne à sa place 


Le terme Aéropostale n'existait même pas avant avril 1927


 Les livres sur l'Aéropostale




AÉROPOSTALE
fondée par Marcel Bouilloux-Lafont en avril 1927  Contact  lepeps

Les colporteurs de mensonges ou de vérités mal comprises 
       qui faussent l'Histoire de l'Aviation française

  les colporteurs de vérité 

Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine publié le dimanche 3 juin 2012 par Gil Roy
...sont allés reconnaître l’itinéraire sud-américain des Lignes Latécoère -
mensonge-, entre l’Uruguay et de le Chili.


Portfolio «La Ligne Latécoère-Aéropostale»  


 Les fausses vérités et les mensonges
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FAUX
                               
   



FAUX
                                   



FAUX
                         



 1928  Une victoire de l'aviation française
  La vérité pour l'Histoire de l'Aviation française
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VRAI

                             
   


VRAI
            








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Il n'y a jamais eu de lignes Latécoère en AMS
Le Raid Latécoère
 
Ils ne se sont pas contentés de faire et de refaire les calculs. Ils sont allés sur place. Ils ont vu que c’était possible. Ils ont dit banco. Du 28 avril au 12 mai 2012, deux équipages de l’aéro-club Pierre-Georges Latécoère, organisateur du Raid Latécoère depuis six ans, sont allés reconnaître l’itinéraire sud-américain des Lignes Latécoère, entre l’Uruguay et de le Chili.
Dans: Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine publié le dimanche 3 juin 2012 par Gil Roy
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Les personnes qui ont exprimé leur opinion
 Denis Parenteau
Directeur honoraire d’Air France
Il serait conforme à la réalité historique de rappeler que les lignes Latécoère ne sont pas allées en Amérique du Sud car PG Latécoère a vendu la société en 1927 à Marcel Bouilloux-Lafont qui a exploité la ligne sous le nom de l’Aéropostale. C’est lui qui a développé toutes les infrastructures nécessaires à la ligne de Natal à Santiago du Chili.
PGL a seulement organisé en Amérique du Sud la mission de reconnaissance envoyée en 1925 avec le capitaine Roig et qui lui a montré qu’il ne pouvait pas poursuivre son projet seul. Il a par contre fourni les avions.
Il ne faut pas créer la confusion chez les sud-américains : la ligne en AMS est celle de l’Aéropostale, les lignes Latécoère ayant disparu en 1927.
L’Aéropostale est devenue Air France en 1933.


MVL ???
-Pourquoi ne pas dire que PGL a aussi créé Air France. PGL ne s'est-il débarrassé de ses lignes aériennes en 1927?
Qui est MVL (?) qui assimile la haute couture à l'aviation?

AUX MARTYRS DE L’AIR 
Pierre Georges latécoère a vendu ses lignes en 1927, ne pouvant faire face aux dépenses nécessaires à leur développement en Amérique du sud. Cependant il est le créateur de la Ligne France Amérique du Sud. En créant les Lignes d’Afrique du Nord, il créa la Ligne d’Amérique du sud, il assura le prolongement de la Ligne, il mena les deux entreprises de front. Tout alors était à inventer. M. Bouilloux Lafont en fut le repreneur, le nom Aéropostale fut trouvé. Ce nom très imagé couvre à présent toute l’aventure Latécoère. Dans toute l’histoire de l’industrie, il en est ainsi : Il y a les créateurs et les repreneurs. Aurait-on l’idée de dire que Bernard Arnault a créé la maison Dior? Le Raid Latécoère est une magnifique entreprise humaine qui va rendre hommage à tous ces pionniers dont le courage force encore notre admiration, courage dont notre époque a bien besoin. Ce Raid doit être encouragé le plus possible, bravo à nos amis pilotes et bon vent pour l’année prochaine.


François BLANC
Président de l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE).
 
MVL écrit : "Pierre Georges latécoère a vendu ses lignes en 1927, ne pouvant faire face aux dépenses nécessaires à leur développement en Amérique du sud."
Un peu court ! Les "dépenses nécessaires" ne constituaient pas le seul obstacle au dessein de PG. Latécoère. D’une part, la Cour des comptes de l’Etat brésilien avait rejeté sa demande de droits d’exploitation. D’autre part, les autorités françaises n’acceptaient de lui accorder leur soutien qu’à condition qu’il renonce, à terme, à diriger son entreprise et cède sa place à une administration centralisée pilotée par l’Etat. Ce que PGL n’accepte pas (on peut aisément le comprendre). Marcel Bouilloux-Lafont, grâce à la puissance financière du groupe qu’il présidait, à sa réputation d’entrepreneur sérieux et aux appuis dont il bénéficiait dans certains pays latino-américains, a pu, lui, balayer ces obstacles. Le fait qu’il ait investi sur les fonds-propres de son groupe l’a en outre mis à l’abri des exigences gouvernementales françaises, celles-là mêmes qui ont achevé de convaincre PGL de se retirer.

Plus loin : "Cependant il est le créateur de la Ligne France Amérique du Sud."
Faux. Il en a certes eu la "vision" avant tout le monde, mais il ne l’a pas créée, faute d’argent et des soutiens politique et administratif nécessaires, comme on vient de le voir.

Plus loin : "En créant les Lignes d’Afrique du Nord, il créa la Ligne d’Amérique du sud, il assura le prolongement de la Ligne, il mena les deux entreprises de front."
Encore une fois, il n’a pas créé la ligne d’Amérique du Sud. ll en avait l’intention, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Quant aux "deux entreprises", ne s’agissait-il pas plutôt d’une seule et même entité qui visait à déployer des lignes aériennes dans plusieurs directions ?
Plus loin : "Tout alors était à inventer."
On ne croit pas si bien dire. Matériel insuffisamment performant, infrastructures minimalistes, pas de réseau radio (bonjour les pigeons voyageurs employés à une certaine période !) : des dizaines de jeunes hommes ont ainsi été envoyés au casse-pipe dans des conditions d’insécurité "limites", même pour l’époque. Cette insuffisance de moyens matériels et la forte pression exercée par les obligations contractuelles qui liaient l’entreprise aux pays signataires de conventions postales, compensées par un dévouement extraordinaire des hommes de terrain, aura sans doute concouru à l’édification de ce que d’aucuns ont appelé la "mystique" du courrier.

Plus loin : "M. Bouilloux Lafont en fut le repreneur, le nom Aéropostale fut trouvé. Ce nom très imagé couvre à présent toute l’aventure Latécoère."
Bien sûr que non. Marcel Bouilloux-Lafont a certes "repris" les lignes entre la France et l’Afrique, avec le matériel dont il a été question plus haut. Mais il a tout créé en Amérique du Sud. Et le nom d’Aéropostale n’a pas été trouvé dans une pochette surprise. C’est un nom bien plus qu’imagé : il est aussi moderne que pertinent et s’est imposé par-delà les décennies, contrairement à celui de "Lignes aériennes Latécoère" que tout le monde aurait oublié si des chercheurs (professionnels et amateurs), des éditeurs, des journalistes et des "communicants" ne le maintenaient pas à flot d’un point de vue médiatique et/ou éditorial. Quant à l’ "aventure Latécoère", remarquable en soi, elle s’est arrêtée à Dakar, dans la mesure où les missions envoyées par PGL outre-Atlantique n’ont pas permis de réaliser le projet initial. Et cela même si le pilote Paul Vachet, envoyé au départ par PG. Latécoère en Amérique du Sud (avec d’autres membres de la délégation de la Compagnie générale d’entreprises aéronautiques, ou CGEA) n’aura évidemment pas démérité. On ne voit donc pas comment le nom "Aéropostale" couvrirait une "aventure" qu’il dépasse de plusieurs longueurs ; sauf à vouloir récupérer toute la notoriété dont jouit ladite Aéropostale par une espèce de tour de passe-passe difficile à apprécier.
Plus loin : "Dans toute l’histoire de l’industrie, il en est ainsi : Il y a les créateurs et les repreneurs. Aurait-on l’idée de dire que Bernard Arnault a créé la maison Dior ?"
La référence à la haute couture n’est-elle pas un rien déplacée s’agissant d’une compagnie aérienne qui a coûté la vie à une centaine de pilotes, radio et mécaniciens navigants ? Enfin, PGL, entrepreneur hardi (personne ne le conteste), n’a quasiment rien fait en Amérique du Sud. On finirait presque par se lasser de le répéter. Cela dit, il n’est pas resté inactif après qu’il eut vendu son entreprise. Mais ceci renvoie à un autre volet de cette très complexe histoire. Bref, ce que Bouilloux-Lafont a réalisé pour les ailes françaises de l’époque, sans gommer en rien le travail de PGL, dépasse, et de loin, tout ce qu’aura pu bâtir Latécoère lui-même.

Plus loin : "Le Raid Latécoère est une magnifique entreprise humaine qui va rendre hommage à tous ces pionniers dont le courage force encore notre admiration, courage dont notre époque a bien besoin."
Pourquoi pas. Mais avant d’encenser des sportifs, aussi courageux et sincères soient-ils, il faut apprendre à respecter les morts ; et l’Histoire.

Enfin : "Ce Raid doit être encouragé le plus possible, bravo à nos amis pilotes et bon vent pour l’année prochaine. MVL"
Bon vent, oui, et espérons qu’il ne s’agisse pas là d’une énième entreprise de désinformation dont les Sud-Américains feraient encore les frais.


Gérard Contard
Caracas, Venezuela
Membre de l'Association des Amis du Musée de l'Air et de l'Espace.
 Certes, P.G Latécoère a bien conçu le projet d’une ligne, qui partie de Toulouse devait se prolonger jusqu’en Amérique du Sud, mais il n’a pu la mener que jusqu’à Dakar, les négociations entamées avec les autorités sud-américaines n’aboutissant pas, et les moyens à mettre en oeuvre dépassant ses possibilités financières.
Conscient de cette situation et des énormes difficultés de l’entreprise, P.G Latécoère revend prudemment ses actions(1927),en faisant une excellente affaire, à Marcel Bouilloux-Lafont, homme d’affaire français très influent et respecté au Brésil et en Amérique Latine qui réussira,avec une équipe humaine hors-pair, la tâche gigantesque de couvrir l’Amérique Latine d’un réseau aérien complet .
C’est l´épopée de la Compagnie Générale Aéropostale, l’Aéropostale ou la mythique" "La Ligne", dans laquelle Latécoère n’a désormais plus rien à voir.
Animé de forts sentiments patriotiques, Marcel Bouilloux-Lafont risque dangereusement sa fortune dans cette entreprise. La crise de 1929 et les dérobades du gouvernement français, qui s’était pourtant engagé à l’épauler, achèvent de le déséquilibrer. C’est le dépôt de bilan, la spoliation de ses biens, la ruine, et bientôt la misère...
Alors,messieurs,respectons l’histoire, respectons les 120 morts qui ont construit héroïquement "La Ligne", et respectons Marcel Bouilloux-Lafont, grand patriote, personnage hors du commun, aimé et respecté dans toute l’Amérique Latine, et aimé et respecté de ses pilotes et de son personnel.
Gérard Contard, Caracas, Venezuela.




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