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C'est quoi l'AÉROPOSTALE
 
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l'AÉROPOSTALE ce n'est pas l'AÉROPOSTALE ce n'est pas l'AÉROPOSTALE ce n'est pas
Cette Aéropostale est un fabricant de vêtements qui les vend dans  plus de 900 magasins aux États-Unis, Canada, Porto Rico et les Emirats Arabes Unis.



Cette        
A partir de 1991, des avions portant le sigle "L'Aéropostale", après le L, une plume, sillonnaient le ciel de France.... aucun rapport  avec la C.G.A. Ce malheureux épisode a conduit à des inepties comme L'Aéropostale vendue en 2008



Pierre-Geoges Latécoère, abandonnant son projet de relier l'Europe à l'Amérique du Sud, vend la C.G.E.A.  à Marcel Bouilloux-Lafont qui crée l'Aéropostale en Avril 1927.
Selon les nécessités et intérêts du moment, nombreux sont les auteurs qui tronquent l'histoire de l'Aéropostale (et de l'Aviation) en la modelant à leur guise, écrivant des vérités mal comprises ou des mensonges. Les colporteurs de mensonges
(C.G.E.A.: Compagnie Générale d'Entreprise Aéronautique )
(C.G.A. Compagnie Générale Aéropostale)


l'AÉROPOSTALE, celle qui a forcé l'admiration du monde,     Haut de page
créée en 1927, disparaît en 1933
est une réalisation qui a demandé autant d'ingéniosité que de méthode et d'énergie.  Elle est née de l'initiative privée de Marcel Bouilloux-Lafont (maire d'Etampes);  elle s'est constituée avec des capitaux privés et avec des engagements formels de l'Etat. Tout en gardant  les structures internes de la C.G.E.A , il réussit en particulier en Amérique du Sud là où son prédécesseur avait échoué. Il établit ainsi la liaison aérienne continue entre Toulouse et Santiago du Chili (via le Brésil et l'Argentine) et, à travers des "compagnies sœurs" (sociétés affiliées), il desservit Asuncion (Paraguay) et Rio Gallegos, à la pointe sud des Amériques (Patagonie). Les liaisons seront également explorées vers le Nord-Ouest de Natal, (Brésil)  Guayana, Venezuela et les Antilles françaises. Aux standards du moment, l'Aéropostale était une ligne modèle.
Victoire de l'aviation française  JUIN 1928  
Véritable visionnaire, Marcel Bouilloux-Lafont proposait au Portugal en 1930 un service aérien commercial avec ses colonies. En échange, l'Aéropostale obtint les droits exclusifs d'atterrissage sur tous les territoires portugais. L'exploration des lignes aériennes jusqu'à Madagascar commençait via le Mozambique (Les projets de l'Aéropostale en Afrique 1929 ) et  la route vers l'Amérique du Nord fut possible (via les Açores). VOIR       Pour toute question contact


La culture du savoir
Ci-après une synthèse de L'épopée de l'Aéropostale, de Axel Maugey 
Docteur ès lettres de l'Université de la Sorbonne, exposé en 3 parties, 36 minutes
Marcel Bouilloux-Lafont, ce personnage unique, généreux, flamboyant, non seulement une véritable humanité mais encore une secrète  poésie... avec une opiniâtreté sans pareil, ce maître d'œuvre... devint le patron d'une plus importante entreprise aérienne mondiale   ... faute de temps, Mermoz n'apprendra à piloter qu'à une seule personne, mais quelle personne, Marcel Bouilloux-Lafont... l'Aéropostale était devenue une sorte d'ambassade volante avec ses succursales, ses aérodromes, ses stations...stimulés par ses pionniers... 1/3... l'enthousiasme de Marcel Bouilloux-Lafont était illimité, cet homme d'action visionnaire cherchant toujours à mieux servir la gloire et les intérêts de la France... l'Aéropostale fut réduite à pas grand chose par la France des partis et des clans...l'administration française avait encouragé Marcel Bouilloux-Lafont à s'endetter tout en lui promettant de l'aider... ce fut le gouvernement français, non pas les créanciers rassurés par la progression des recettes, qui exigea le dépôt de bilan... 2/3 ... ce manque de vision et de patriotisme, on le retrouve aujourd'hui...un vif sentiment de satisfaction nous saisit lorsque nous apprenons que les héros de l'Aéropostale continuèrent à vaincre les tempêtes sans toujours recevoir leur solde durant la période de liquidation... une œuvre plus qu'une affaire... l'argent prêt à broyer tout sur son passage... tant de haines se déchaîner contre la plus éclatante réussite française à l'étranger... les ailes françaises ne battirent pas complètement retraite ainsi qu'en témoignent les prouesses techniques de l'ingénieur Couzinet créateur de l'Arc-en-Ciel en 1929... aucun autre avion au monde était capable, à 220km/h de moyenne, de traverser deux fois l'océan, de voler 700km avec un moteur en moins... (René Couzinet, 1904-1956, une passion qui ronge jusqu'à la moelle, version anglaise) une affaire pour l'aviateur, une simple affaire à expédier pour les politiques... au défaitisme entretenu par certains politiciens français répondait en revanche une fiévreuse activité germanique... les anciens de la ligne n'oubliaient pas de rendre visite à Marcel Bouilloux-Lafont, ruiné, devenu aveugle qui leur confia: "ce qui me pèse surtout c'est que le désastre de l'Aéropostale provoqué par la confiance dans la parole du gouvernement français a entraîné la ruine d'entreprises prospères constituées avec des capitaux français"... la mort le surprit le 2 février 1944... Marcel Bouilloux-Lafont à qui l'Aéropostale et les Ailes françaises doivent tant... essayons d'imaginer la vie de cet entrepreneur, de ce bâtisseur d'empire...  plus de 50 ans après sa disparition il est important de perpétuer sa mémoire... en juillet 1937, sept mois et demi après la disparition de Mermoz, Air France et le ministère de l'Air signaient une entente avec la Lufthansa, les Allemands qui n'avaient pas réalisé le quart de l'œuvre accompli par nos pilotes surent en tirer de justes bénéfices.. (De l'affairisme à la trahison,7 janvier 1932)  3/3

*PERMIERE PARTIE  
  OU EST LA GLOIRE ?       
 
 L'arrivée de Marcel  BOUILLOUX-LAFONT    
 
 Le départ de Marcel BOUILLOUX-LAFONT     
 
 REALISATIONS   
- Routes aériennes  
- Infrastructure 
- Personnel 
- Rivalité franco-allemande
  La CONNEXION PORTUGAISE   
 
 Le BLOCAGE   
 
 le TREMPLIN POUR L'EXPENSION    
 
 l'HERITAGE

 *DEUXIEME PARTIE  
 
 Les possessions territoriales
 
 Limitations des avions  
 
 Les routes transatlantiques potentielles
 
 La SPELA
                        - 
Les entretiens tripartites    
                        - 
Une digression: le dirigeable 
 
- Comment neutraliser la SPELA?  
- Le Laté 38
   
- Le rêve impossible     
- La fin d'un monopole    
 - Le rêve brisé
 

 

      
   

 

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Qu'est devenue l'AÉROPOSTALE   Haut de page

Qu'en est-il aujourd'hui? A la liquidation de l'Aéropostale, la branche vénézuélienne  a été achetée par le Venezuela. La Linea Aeropostal Venezolana qui a changé plusieurs fois de nom, s'appelle aujourd'hui AEROPOSTAL.
          

Quant au reste du réseau, après une location des biens de la CGA, la vente fut imposée à la SCELA, le 26 juillet 1933 qui engloba le personnel de la CGA afin d'assurer sans solution de continuité son exploitation (voir ci-dessous) . La SCELA prendra le nom d'Air France, en septembre 1933.
S.C.E.L.A. (SCELA) Société Centrale pour l’Exploitation des Lignes Aériennes qui regroupe Air Orient, la CIDNA, Farman et Air Union.
(C.G.A. Compagnie Générale Aéropostale)
Ci-dessous les étapes les plus important de la disparition de l'Aéropostale  (non exhaustif), une synthèse de la page sur l'Aéropostale  
L'Aéropostale «est mise en liquidation» pour être définitivement liquidée 2 ans plus tard  Mars 1931
L'Aéropostale traverse une crise, mais elle n'est pas menacée dans son existence Mars 1931
En  quelques jours, l'essor  de l'Aéropostale se trouvé  brisé  Mai 1931
Création d'une  «communauté d'intérêts franco-allemande» pour le trafic aérien  Janvier 1932
Un des épisodes les plus sordides de l'histoire de l'aviation française... «... affaire des faux de l'aviation» qui aboutira en mars 1933, au procès du même nom.
Une affaire où politiciens, ministres, policiers et espions  Octobre 1932
Les dessous politiques du scandale de l'Aéropostale et l'affaire judiciaire Novembre 1932
Chants de sirènes sur le Zeppelin Janvier 1933
Les dessous politiques du scandale de l'Aéropostale et l'affaire judiciaire suite Mars 1933
Fin de l'Aéropostale . Mai 1933
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Biographie  Marcel BOUILLOUX-LAFONT (1871-1944)  Haut de page
Président de la Compagnie Générale Aéropostale (1927-1933) source


A l'intention des lecteurs, pour éviter toute confusion, 4 BOUILLOUX-LAFONT ont été concernés par l'aviation à cette période, Maurice le frère de Marcel, André le fils de Marcel, André le fils de Maurice. 


Né à Angoulême le 9 avril 1871, Marcel Bouilloux-Lafont fait ses études à Etampes puis à l'université de Paris. Après avoir envisagé d'abord une carrière d'avocat, il y renonce pour collaborer à la gestion de la Banque Bouilloux-Lafont que son père avait fondée en 1855. Il fonde également la Caisse commerciale et industrielle, banque spécialisée dans les prêts à l'étranger. En 1907 il part au Brésil car le président des docks de Bahia recherchait les fonds nécessaires à la construction du port. En 1912, Marcel Bouilloux-Lafont devient maire d'Etampes, et contribue efficacement au développement de cette ville. Il le sera jusqu'en 1929. Puis vient la guerre. Il est mobilisé, mais en 1915, le général Joffre lui confie une mission dans le but de défendre les intérêts français et la cause des alliés en Amérique du Sud. Après la guerre, Marcel Bouilloux-Lafont, confiant dans l'immense avenir du Brésil, entreprend toute une série de travaux dont les plus importants sont : la construction et administration des ports de Bahia, Vitoria, Rio, Niteroi, la construction et l'exploitation des chemins de fer de l'est brésilien, la fondation du Crédit Foncier du Brésil et de la Cia Brazileira de Imoveis qui construisit à Rio une partie importante des nouveaux quartiers. Rien ne prédestine Marcel Bouilloux-Lafont à entrer dans le domaine de l'aviation. Et pourtant, lorsqu'en 1926, Pierre Latécoère, qui se heurte à des difficultés insurmontables pour prolonger sa ligne aérienne postale Toulouse - Dakar en Amérique du Sud, vient le trouver, Marcel Bouilloux-Lafont, d'abord sceptique, finit par racheter l'entreprise de l'industriel toulousain. Son esprit patriote ne supporte pas de voir la France devancée en Amérique du Sud par la concurrence étrangère, notamment allemande. Il crée ainsi la Compagnie Générale Aéropostale (CGA) (nom qu'il choisit lui-même) et dans des délais très courts réalise, par l'intermédiaire de sa puissante société sud-américaine de travaux publics (SUDAM), une gigantesque infrastructure, indispensable à une ligne aérienne commerciale : ses capitaux financent en Amérique du Sud la construction de 15 aérodromes équipés de TSF, radiogoniométrie, hangars et ateliers pour l'entretien des avions etc. En 1930, la Compagnie Générale Aéropostale exploite un réseau de 17000 kilomètres, rassemblant 80 pilotes, 250 mécaniciens, 53 radios, 250 marins. Elle possède 218 avions, 21 hydravions et 8 navires. Cet effort technique et financier gigantesque est également orienté par le biais de sociétés affiliées à l'Aéropostale vers l'implantation du réseau dans les diverses nations sud-américaines comme l'Argentine (Aeroposta Argentina), Uruguay (Aeroposta Uruguaya), Brésil (Aeroposta Brazileira) Vénézuela (Aeroposta Venezolana). Dans ces sociétés, les pilotes nationaux, au coude à coude avec leurs amis français (Vachet, Mermoz, St-Exupéry, Guillaumet etc.), ont œuvré pour l'enracinement et le prolongement du réseau.
En 1930, Marcel Bouilloux-Lafont, qui a, malgré la concurrence étrangère, obtenu les contrats et autorisations nécessaires dans 8 pays d'Amérique du Sud, acquiert, également, auprès des autorités portugaises, l'exclusivité de l'accès à l'Atlantique Sud et Atlantique Nord pour les ailes commerciales françaises.
Bien que président de la Compagnie Générale Aéropostale, Marcel Bouilloux-Lafont partage la vie de ces hommes extraordinaires formant son équipe. Parmi eux, Jean Mermoz est pour lui un ami fidèle. Il a appris à piloter à son vieux président, qui est d'ailleurs témoin à son mariage. Le 26 mai 1930, Mermoz écrit à Marcel Bouilloux-Lafont " Vous êtes un peu, beaucoup des nôtres, vous avez tenu à vivre vous-même l'existence d'un pilote de courrier, vos 33 000 kms aériens parcourus sur tous les tronçons le prouvent…Vous avez su partager nos enthousiasmes, comprendre tout ce qu'il y avait en votre personnel de forces neuves, vous avez eu confiance en nous… et vous savez…vous saurez désormais que l'affection et le dévouement de nous tous vous est acquis ".

Mais, dès le début de 1930, les difficultés financières deviennent insurmontables. Les banques du groupe Bouilloux-Lafont, qui soutiennent en partie l'Aéropostale, sont à bout de souffle à cause du krach de Wall Street en automne 1929, et de la révolution brésilienne d'octobre 1930. En France, le Parlement n'arrive pas à se prononcer sur les projets successifs proposés par le Gouvernement pour l'élaboration d'un statut de l'Aéronautique Marchande. Une convention signée le 2 août 1929, entre le Ministère de l'Air et les Bouilloux-Lafont, convention qui aurait pu sauver la Ligne, n'est même pas présentée au Parlement pour ratification. De son côté Marcel Bouilloux-Lafont ne peut, où qu'il se tourne trouver un partenaire disposé à renflouer son groupe. Il exige de l'Etat des moyens de trésorerie provisoires dans l'attente du vote d'une convention. Refus de Ministère… On en arrive à envisager la création d'un comité de gérance nommé par le Ministère. Cette formule séduit les députés socialistes qui la font adopter par la Chambre. Le Sénat plus favorable aux Bouilloux-Lafont repousse le texte et lui substitue une proposition de subvention supplémentaire d'attente de 6 millions. Mais le ministre Dumesnil (le Premier ministre est Pierre Laval depuis le 27 janvier 1931) déclare qu'il n'acceptera en aucun cas de verser la subvention tant que la CGA n'aura pas déposé son bilan. C'est ainsi que fut asséné le coup définitif qui mit fin à l'action du Groupe Bouilloux-Lafont dans l'Aéropostale. Le bilan est, en fait, déposé le 28 mars 1931 et dès le 31 de ce même mois la Compagnie Générale Aéropostale est admise au bénéfice de la liquidation judiciaire. S'en suivit une cabale politico-financière, transformée en un énorme scandale attisé par les ennemis des Bouilloux-Lafont qui désiraient leur élimination de la scène aéronautique. En 1932, André Bouilloux-Lafont, fils de Marcel, et administrateur-délégué de la Compagnie Générale Aéropostale, devient lui-même la victime expiatoire d'une affaire d'espionnage contre-espionnage, sur fonds de manœuvres nazies qui convoitaient l'infrastructure créée par les Bouilloux-Lafont en Amérique du Sud. En 1933, Pierre Cot, Ministre de l'Air, et partisan d'une politique aéronautique internationaliste décide de regrouper les autres sociétés existantes , Air Orient, Air Union, Farman et Cidna en une société, la SCELA (Société centrale pour l'exploitation de lignes aériennes) qui donnera naissance à la société anonyme Air France le 1er septembre de cette même année.. L'actif de la Compagnie Générale Aéropostale sera racheté à bas prix et un pool sera formé, sur la Ligne d'Amérique du Sud, entre la Lufthansa et la S.A. Air France en 1935.
Marcel Bouilloux-Lafont se retire définitivement à Rio de Janeiro, en s'efforçant de rembourser toutes les dettes dont on le tient responsable, jusqu'au 2 février 1944, date à laquelle il meurt dans une chambre d'hôtel de cette ville, ruiné, et oublié par son pays.

" Une telle entreprise (l'Aéropostale) n'était pas à la portée d'une seule fortune. Si l'Etat avait aidé Marcel Bouilloux-Lafont, comme il le ferait aujourd'hui, cette grande entreprise aurait certainement survécu et Marcel Bouilloux-Lafont aurait connu honneurs et félicitations " (Marcel Dassault, 1980)
Guillemette de Bure, petite fille de Marcel Bouilloux-Lafont
A partir de ses ses archives et de sa recherche.
© Archive Guillemette de Bure-Bouilloux-Lafont     Retour dans le texte


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Comparaison du Réseau Aéropostale 1930 et Air France 1936
   

Les routes des trois plus grandes compagnies aériennes en 1930, en Amérique du Sud
CONDOR-DHL, AÉROPOSTALE, NYRBA



Les routes aériennes des trois plus grandes compagnies en 1936, en Amérique du Sud
CONDOR-DHL-DZR, AIR FRANCE, PAN AMERICAN AIRWAYS


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