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Restauration du sépulcre du père de Jean
Mermoz
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Compagnie
Générale AÉROPOSTALE contact index
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Mermoz
malle
Mermoz plus
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Éditions Chronique, Michel Marmin ![]() ![]() |
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Mermoz
vide son sac après l'accident de Collenot du 10 février 1936
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France : 1897 Avion léger. Le 9 octobre 1890, dans le parc d'un château proche de Paris Pas entièrement prouvé - NOT PROVEN |
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Le nom du père de Jean Mermoz est exactement Charles Léon Jules MERMOZ né à Vervins le 20.9.1870 marié à Aubenton le 25.9.1899 avec Georgette Gabrielle GILLET dite Mangaby Ascendance de Jean MERMOZ The Wright Brothers - First Flight, 1903 |
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ICI CIEL poème |
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A
Istres, élève pilote « Mes vols » de Jean Mermoz source Internet Archive Wayback Machine Publish at
Calameo
Il y a
autre chose dans la vie des pilotes que les
raids. Le grand public ne voit trop souvent dans
nos destinées que le heures brillantes, les
moments où, après des années de préparation et
d’entraînement, une réussite nous jette soudain
dans l’éclat de l’actualité.
Notre vie est plus profonde, plus chargée de persévérance, d’efforts sans cesse renouvelés. L’aviation, ce n’est pas le raid. J’en ai accompli plusieurs, et, chaque fois, j’ai mis de mon côté toutes les chances que j’ai pu réunir, mais, aussi consciencieusement que l’on se soit préparé, on n’est jamais certain de l’être absolument. Un raid ne consiste pas à s’asseoir dans une carlingue d’avion et à ouvrir les gaz qu’on ne refermera plus pendant trois jours. Un raid consiste à mettre au point pendant un an, pendant deux ans, un avion et ses accessoires. Et encore faut-il avoir appris auparavant pendant de longues années... |
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popo |
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Enfin, un beau jour, après trois mois d’un entraînement irrégulier, je fus «lâché» et, entre une corvée de cailloux et une corvée d’enterrement, je volai seul. La malchance commençait: Les adjudants corses n’avaient sur les moteurs aucune autorité, on ne met pas les moteurs en prison, et, dès le premier vol, j’eus une panne. Puis, quelques jours plus tard, je partis «en brevet». Je m’étais, entre temps, perfectionné dans mon métier de terrassier. Mais les moteurs ne s’étaient pas perfectionnés dans leur métier de moteurs. Au décollage, à cinquante mètres d’altitude, le mien s’arrêta. Je voulus virer, manquai mon virage et fis une chute. On me transporta à l’hôpital, allègrement, avec une fracture du tibia et de la mâchoire. Douze jours plus tard, à moitié remis, je revins. Je voulais réussir ce maudit brevet. Je repartais, j’atterrissais à Orange par un violent mistral, et je capotais. On me permit pourtant de recommencer une dernière fois et j’eus la chance de réussir. |
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Après deux mois passés en escadrille à Metz, j’obtins de partir pour la Syrie où je fus affecté comme caporal à l’escadrille de Palmyre. Les aventures tant rêvées commençaient. |
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Je participais depuis quelque temps aux opérations de l’Euphrate quand je pris feu en vol, à cent cinquante kilomètres en dissidence. L’atterrissage fut réussi à temps: ni mon mécanicien ni moi ne fûmes brûlés. Mais, privés d’eau et de vivres par l’incendie de l’appareil, nous n’avions pas d’autres solution pour vivre et échapper aux Druses et à la soif, que de regagner à pied Palmyre. Nous marchions lentement, mon mécanicien s’étant foulé un pied en sautant de l’avion en feu. Son pied enflait. Après quatre jours et quatre nuits, nos langues enflaient aussi et pendaient hors de nos bouches. Nous avions déjà le délire. Enfin, au trois quart morts de soif, mon mécanicien tomba et je tombai un peu plus loin, à bout de forces. Je reconnu que j’étais parvenu à la piste de Beir-Er-Zoor à Palmyre où un peloton méhariste me ramassa. Je ne me souviens pas du temps écoulé, à cause de mon délire, mais j’étais tombé au petit jour et, quand on me fit boire, le soleil se couchait déjà. Nous fûmes ramenés enfin, mon compagnon et moi, à Palmyre. Après un an d’aviation de chasse à Thionville, où je fus affecté à mon retour en France, je renonçai à la carrière militaire et, après quelques mois - les plus durs de ma vie - j’entrai à l’Aéropostale. Ces quelques mois, je ne voudrais jamais les revivre... |
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![]() Ecrire que le père de Mermoz ne manifestait pas le moindre intérêt pour son fils n'est pas très exact. -- Mon fils je le voyais souvent, très souvent, jamais il n'oublia son vieux père, et, quelques semaines avant son ultime départ pour Dakar, il vint à Soissons passer trois jours avec moi et nous allâmes pêcher ensemble au bord de l'Aisne. |
![]() Le père de Jean Mermoz 5 mars 1937 par Roger Labric |
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En Syrie, le chef
d'escadron était le Capitaine Victor Denain
-C'est le Général Denain, alors colonel, qui parrainera Mermoz à cette occasion: ![]() ![]() |
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Après
un an d’aviation de chasse à Thionville, où je fus
affecté à mon retour en France, je renonçai à la
carrière militaire et, après quelques mois - les plus
durs de ma vie - j’entrai à la C.G.E.A (Compagnie
Générale d'Entreprises Aéronautiques) qui deviendra l'Aéropostale de M.
Marcel Bouilloux-Lafont, en avril 1927. Ces quelques mois, je ne voudrais jamais les revivre...
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Abattu par les Anglais |
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Mangaby retrouve la trace de son fils,
accompagné de Henri Delaunay ![]() naissance 24.9.1880 Paris, décès 26.11.1955 Paris |
Mermoz était l'homme de L'AMS dans le sens
Est-Ouest, Henri
Delaunay dans le sens Ouest-Est
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