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Restauration du sépulcre du père de Jean Mermoz     
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Éditions Chronique, Michel Marmin







  



Premier vol d'un plus lourd que l'air 
Mariage à Aubenton de Jules Mermoz et Gabrielle Gillet  25.9.1899
L'envolée historique d'Orville Wright 
Mme Mermoz et son fils déménagent 
Un garçon est né au foyer des Mermoz 
Le premier meeting aérien du petit Jean Mermoz 
Un lycéen vraiment doué pour les lettres 
Mermoz renonce aux études supérieures  
Mermoz devance l'appel et s'engage dans l'aviation militaire 01.05.1920
L'élève-pilote réussit les premières épreuves du brevet  17.12.1920
Le brevet No 18 096 pour Mermoz 
Il a plus de chance que son camarade   20.03.1921 
Mermoz volontaire pour le Levant  04.12.1921
Marche forcé dans le désert syrien   03.1921
Le divorce des parents de Mermoz   29.11.1922
A Palmye, le sergent Mermoz sur les traces de la reine Zénobie  31.12.1922
Mermoz quitte le Levant décoré   03.03.1923
Prise de contact avec la maison Latécoère    17.12.1923
Mermoz mal noté par ses supérieurs   31.12.1923
1938-1944
Guillaumet est abattu en Méditeranée 
Gilberte Mermoz devient Mme Couzinet  
Mangaby retrouve la trace de son fils accompagné de Henri   Delaunay  
Mangaby disparaît à l'âge de 75 ans  
Monument pour Mermoz à Buenos Aires  
La mort étrange de Couzinet et Gilberte 

Mermoz vide son sac après l'accident de Collenot  du 10 février 1936   

source  Mermoz  By Éditions Chronique, Michel Marmin



France : 1897
 Avion léger. Le 9 octobre 1890, dans le parc d'un château proche de Paris 


Pas entièrement prouvé - NOT PROVEN







Le nom du père de Jean Mermoz est exactement Charles Léon Jules MERMOZ  né à Vervins le 20.9.1870
marié à Aubenton le 25.9.1899 avec Georgette Gabrielle GILLET dite Mangaby

Ascendance de Jean MERMOZ










The Wright Brothers - First Flight, 1903











ICI 
CIEL  poème 
Nocturne  poème 
NEUF POEMES DE JEUNESSE  extraits 
Chant de Damné  poème 
Étoile filante poème 
Cauchemar d'éther poème








A Istres, élève pilote 


« Mes vols » de Jean Mermoz source Internet Archive Wayback Machine
Publish at Calameo
Il y a autre chose dans la vie des pilotes que les raids. Le grand public ne voit trop souvent dans nos destinées que le heures brillantes, les moments où, après des années de préparation et d’entraînement, une réussite nous jette soudain dans l’éclat de l’actualité.
Notre vie est plus profonde, plus chargée de persévérance, d’efforts sans cesse renouvelés.
L’aviation, ce n’est pas le raid. J’en ai accompli plusieurs, et, chaque fois, j’ai mis de mon côté toutes les chances que j’ai pu réunir, mais, aussi consciencieusement que l’on se soit préparé, on n’est jamais certain de l’être absolument.
Un raid ne consiste pas à s’asseoir dans une carlingue d’avion et à ouvrir les gaz qu’on ne refermera plus pendant trois jours. Un raid consiste à mettre au point pendant un an, pendant deux ans, un avion et ses accessoires.
Et encore faut-il avoir appris auparavant pendant de longues années...


popo




Enfin, un beau jour, après trois mois d’un entraînement irrégulier, je fus «lâché» et, entre une corvée de cailloux et une corvée d’enterrement, je volai seul.
La malchance commençait: Les adjudants corses n’avaient sur les moteurs aucune autorité, on ne met pas les moteurs en prison, et, dès le premier vol, j’eus une panne.
Puis, quelques jours plus tard, je partis «en brevet».
Je m’étais, entre temps, perfectionné dans mon métier de terrassier. Mais les moteurs ne s’étaient pas perfectionnés dans leur métier de moteurs.
Au décollage, à cinquante mètres d’altitude, le mien s’arrêta. Je voulus virer, manquai mon virage et fis une chute.
On me transporta à l’hôpital, allègrement, avec une fracture du tibia et de la mâchoire.
Douze jours plus tard, à moitié remis, je revins.
Je voulais réussir ce maudit brevet.
Je repartais, j’atterrissais à Orange par un violent mistral, et je capotais.
On me permit pourtant de recommencer une dernière fois et j’eus la chance de réussir.













Après deux mois passés en escadrille à Metz, j’obtins de partir pour la Syrie où je fus affecté comme caporal à l’escadrille de Palmyre. 
Les aventures tant rêvées commençaient.








Je participais depuis quelque temps aux opérations de l’Euphrate quand je pris feu en vol, à cent cinquante kilomètres en dissidence.
L’atterrissage fut réussi à temps: ni mon mécanicien ni moi ne fûmes brûlés.
Mais, privés d’eau et de vivres par l’incendie de l’appareil, nous n’avions pas d’autres solution pour vivre et échapper aux Druses et à la soif, que de regagner à pied Palmyre.
Nous marchions lentement, mon mécanicien s’étant foulé un pied en sautant de l’avion en feu. Son pied enflait.
Après quatre jours et quatre nuits, nos langues enflaient aussi et pendaient hors de nos bouches.
Nous avions déjà le délire.
Enfin, au trois quart morts de soif, mon mécanicien tomba et je tombai un peu plus loin, à bout de forces. Je reconnu que j’étais parvenu à la piste de Beir-Er-Zoor à Palmyre où un peloton méhariste me ramassa.
Je ne me souviens pas du temps écoulé, à cause de mon délire, mais j’étais tombé au petit jour et, quand on me fit boire, le soleil se couchait déjà. Nous fûmes ramenés enfin, mon compagnon et moi, à Palmyre.
Après un an d’aviation de chasse à Thionville, où je fus affecté à mon retour en France, je renonçai à la carrière militaire et, après quelques mois - les plus durs de ma vie - j’entrai à l’Aéropostale.
Ces quelques mois, je ne voudrais jamais les revivre...





Ecrire que le père de Mermoz ne manifestait pas le moindre intérêt pour son fils n'est pas très exact.
-- Mon fils je le voyais souvent, très souvent, jamais il n'oublia son vieux père, et, quelques semaines avant son ultime départ pour Dakar, il vint à Soissons passer trois jours avec moi et nous allâmes pêcher ensemble au bord de l'Aisne.

  
Le père de Jean Mermoz 5 mars 1937 par Roger Labric




En Syrie, le chef d'escadron était le Capitaine Victor Denain

-C'est le Général Denain, alors colonel,  qui parrainera Mermoz à cette occasion:















Après un an d’aviation de chasse à Thionville, où je fus affecté à mon retour en France, je renonçai à la carrière militaire et, après quelques mois - les plus durs de ma vie - j’entrai à la C.G.E.A (Compagnie Générale d'Entreprises Aéronautiques)  qui deviendra l'Aéropostale de M. Marcel Bouilloux-Lafont, en avril 1927.
Ces quelques mois, je ne voudrais jamais les revivre...


Oui, c’est l’image qu’on se fait de moi, aujourd’hui...
Mais il en existe une autre. Je suis seul à la connaître.
Parfois, au cours d’un banquet, elle revient dans mon souvenir : un jeune homme effroyablement maigre, aux cheveux trop longs, un pilote avec six cent heures de vol, qu’on ne laisse pas approcher d’un avion, et qui, sans emploi, sans logis, tenaillé par la faim, erre à travers les rues de Paris.
Sous un chapeau gris sale, quel est ce paria ?
C’est moi, pourtant , moi aussi...
L’histoire de ce paria, je veux, pour la première fois, la raconter. Les journaux m’ont fait dire tant de choses, à tort et à travers, parfois sans même me consulter ! C’est pourquoi je tiens à faire ici même la confession de la plus cruelle année de ma vie.
Et j’espère qu’elle donnera courage aux jeunes pilotes devant qui semblent se fermer les portes de l’avenir.
Un soir de l'été 1923, j'avais donc franchi la grille de la caserne de Thionville, où était cantonné le 1er régiment de chasse. J'étais en civil. J'en avais fini avec le service militaire. A vrai dire, le lieutenant Marty, qui commandait alors mon escadrille et quelques chefs aussi mesquins que lui avaient tout fait pour m'en dégoûter, m'en chasser. Car, revenant de Syrie avec des galons de sergent et d'assez belles citations, j'avais rêvé de devenir officier. Les vexations, les brimades, le règlement appliqué stupidement après les mois magnifiques de désert et de camaraderie, avaient réussi à me rendre presque fou. J'étais devenu un révolté. J'avais frôlé le conseil de guerre.
- Adieu, Jean, dit le sergent de garde.
- Adieu, vieux
Je me dirigeai vers la gare d'un pas merveilleusement alerte. Pour tout bien en ce monde, j'avais un costume qui datait de 1919, une lavallière, un immense chapeau noir et 150 francs. De plus, l'amour de l'aviation ancré à jamais dans mon cœur.
L'adjudant Bonnet, un ami, et Fournier, le farceur de l'escadrille, vinrent me serrer la main sur le quai.
- Adieu, Jean, me crièrent-ils.
- Adieu, vieux, répondis-je.
Le train m'emporta vers Paris. J'étais heureux, j’allais vivre enfin,


Maintenant, il ne s'agissait plus d'être pilote, mais de manger  











Abattu par les Anglais 



                                               
                          
                                                



Mangaby retrouve la trace de son fils,
accompagné de Henri Delaunay


naissance 24.9.1880 Paris, décès 26.11.1955 Paris
        Mermoz était l'homme de L'AMS dans le sens Est-Ouest,  Henri Delaunay   dans le sens Ouest-Est                                              
 

ARAIGNÉE DU SOIR


Les intervenants dans cette vidéo: Mme Delaunay, le Colonel Petit, le Cdt Dabry, Macaigne, Daurat, le Général ...., Noëlle Guillaumet qui raconte, une boutade, sa rencontre avec Delaunay disant à son mari Henri: -si tu te casses la gueule, je la prends pour femme...pas pour elle... pour les 100.000 balles...